The Ottoman heritage in Albania at the brink of World War one
L’objectif de notre communication est d’analyser l’héritage du règlement ottoman dans les quatre vilayets albanophones et plus tard en Albanie indépendante nouvellement formée sous l’égide des grandes puissances et de leurs décisions de Londres de 1913. La question qui se pose est la suivante : quel...
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Szerző: | |
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Testületi szerző: | |
Dokumentumtípus: | Cikk |
Megjelent: |
2019
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Sorozat: | Mediterrán tanulmányok
28 |
Kulcsszavak: | Albánia története - 20. sz. eleje, Világháború - 1. |
Tárgyszavak: | |
Online Access: | http://acta.bibl.u-szeged.hu/69180 |
Tartalmi kivonat: | L’objectif de notre communication est d’analyser l’héritage du règlement ottoman dans les quatre vilayets albanophones et plus tard en Albanie indépendante nouvellement formée sous l’égide des grandes puissances et de leurs décisions de Londres de 1913. La question qui se pose est la suivante : quel est l’héritage ottoman en Albanie ? L’islamisation de la société, des minarets, le goût commun des plats, les habitudes communes, le sentiment de faire partie de cette méso-région, comme l’a dûment décrit Jenő Szűcs et comme Maria Teodorova l’a nommé plutôt imaginaire que réel, ou l’héritage ottoman est « sang, feux et guerre », comme il est proposé par l’histoire nationale et officielle ? Notre communication rejet ces arguments que nous trouvons trop accablant et aveuglant envers une analyse complète de l’héritage ottoman, non seulement en Albanie mais dans les Balkans. Notre communication est essentiellement axée sur la ligne directe qui relie des tentatives de modernisation des sultans du Bas-Empire, les difficultés auxquelles il fallait faire face, la question de savoir comment et quand ces problèmes se sont-ils manifestés sur les territoires albanophones et leur lien avec le nationalisme. A partir de quel moment cet héritage a été vu comme trop oriental, rétrogradé et non plus accepté par les groupes ethniques de l’empire et surtout par des Albaniens qui étaient considérés comme grands bénéficiaires des offices du divan ottoman et éternellement ingrats en face de leurs « Frères turcs » ? Notre communication interpelle le débat sans fin entre la nouvelle vague et l’ancienne conception des historiens si le nationalisme avait été la cause ou le résultat de l’histoire formée et sans cesse tumultueuse de cette région d’Europe. L’objectif de notre analyse s’étend sur les événements d’un siècle et entre le centre de l’empire (Istanbul) et une petite partie périphérique (Albanie). |
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Terjedelem/Fizikai jellemzők: | 61-83 |
ISSN: | 0238-8308 |